Le groupe Fred Zeller sur RLP : la chronique du 16 septembre 2024:

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Sommaire de la chronique :

  • Le Comité Général de la FNLP s’est tenu samedi 14 septembre – compte rendu dans la prochaine chronique.
  • Agenda de la semaine :
    • 20 septembre : journée internationale de la Libre Pensée
    • 21 septembre : journée mondiale de la Paix
  • Nouveau numéro de La Raison
  • Nouveau numéro de l’Idée libre : Autour du Blues

Déclaration de la FNLP à l’occasion de la journée internationale de la Libre Pensée (20 septembre)

C’est au IIème Congrès de l’Association internationale de la Libre Pensée (AILP) de Mar-del-Plata en Argentine qu’il fut décidé de faire du 20 septembre la Journée internationale de la Libre Pensée sur tous les continents. Cette date du 20 septembre est chère au coeur de nos camarades Libres Penseurs latino-américains. Il existe un grand nombre d’Associations du 20 septembre dans les pays du cône sud de l’Amérique.


Chaque 20 septembre est l’occasion pour les Libres Penseurs du monde de se rencontrer pour développer des activités allant des activités académiques et culturelles aux simples offrandes florales. Et ils le font fraternellement unis en hommage à une figure universelle de l’histoire : Giuseppe Garibaldi.


Aujourd’hui, dans des dizaines de villes de dizaines de pays, au pied de monuments allusifs ou simplement sur des places ou des lieux publics, des hommes et des femmes libres se souviennent du Héros-des-Deux-Mondes, 140 ans après son passage à l’immortalité, en mettant en évidence ce que Garibaldi a représenté dans l’histoire de la liberté des peuples et des citoyens, mais aussi en soulignant sa saisissante actualité. (…/…)

La Guerre est partout présente sur tous les continents et quand elle n’est pas là, les forces réactionnaires la préparent en sous-main. La crise du Capitalisme est si profonde que la seule solution pour continuer la recherche effrénée de profits capitalistes juteux entrainant une destruction massive des acquis des Civilisations est la marche à la guerre..(…/…)

Le Droit des Peuples à disposer d’eux-mêmes est foulé aux pieds et bafoué. Les Peuples deviennent des variables d’ajustement des besoins capitalistes et impérialistes de toutes natures. Le droit du plus fort, imposé par les bombes, les canons, le sang, la misère et l’exploitation, est le droit de l’Impérialisme, de tous les Impérialismes, à disposer, comme ils l’entendent, des Peuples et de leurs destinées et ce, de l’Ukraine à la Palestine en passant par le Venezuela et l’Afrique subsaharienne..(…/…)

À qui appartient la terre de Palestine ? À ceux qui y vivaient et y travaillaient avant la Déclaration Balfour (1917), qu’ils soient Musulmans, Juifs, Chrétiens, d’autres croyances ou Laïques. Tous ceux qui sont venus coloniser et voler une terre qui ne leur appartenait pas après 1917 n’ont aucun droit sur cette terre. Les colons sionistes, les Juifs d’Europe et d’Amérique qui les soutiennent « Uber alles » n’ont aucun droit sur la terre de Palestine. Le fait accompli depuis 1917 et 1947 doit être abrogé, il n’a aucune légitimité.(…/…)

Vous découvrirez l’analyse de la Déclaration Balfour où il est justement noté que cela visait à un détournement de la lutte des Arabes contre le colonialisme pour faire des masses juives leur ennemi, donc protéger l’Impérialisme anglais. Le sionisme ne peut survivre sans l’aide de l’Impérialisme le plus puissant, il en est une des composantes et un agent stipendié.
Joe Biden le disait clairement en 1986 devant le Sénat américain : « L’aide fournie au gouvernement israélien est un investissement. Si Israël n’existait pas, nous devrions l’inventer pour protéger nos intérêts dans la région. » Les Etats-Unis accordent 3,8 milliards de dollars d’aide militaire annuelle à l’Etat israélien pour acheter des armes américaines.” (Source : Middle east eye).(…/…)

Analyser ces conflits, déterminer les responsabilités, voilà une tâche qui s’impose à nous tous si nous voulons aider l’Humanité à passer le cap de la barbarie ambiante. Si toute la solution ne peut venir de la seule activité des Libres Penseurs, à leur place ils peuvent pour autant jouer le rôle
historique qu’ils ont toujours joué : faire la promotion de la laïcité, de l’égalité des droits, de la fraternité, de la liberté, facteurs d’unité et de paix entre les peuples.
À travers cette Journée internationale du 20 septembre, c’est tout cela que la Libre Pensée entend célébrer dans sa lutte pour l’Émancipation intégrale de l’Humanité.


Nouveau numéro de l’Idée Libre : Autour du Blues

Le Blues est toujours là…
Samedi 18 mai 2024 : il pleut sur Washington D.C.
Nous sommes quelques dizaines à patienter sous la pluie en attendant l’ouverture des portes du «Blues Alley», un club réputé du quartier de Georgetown, dans un passage non loin du Potomac.
La salle est petite, la scène minuscule, mais, dans quelques instants The Fabulous Thunderbirds vont, comme depuis 50 ans déjà, faire résonner le son du blues, sa rythmique, son chant. Et Kim Wilson, un harmoniciste et chanteur de grand talent, va tenir la scène…
Le Blues est toujours là.
Avec les mêmes douze mesures immuables.
Avec les mêmes chansons qui parlent de peines et d’espoir.
Avec la même ferveur, la même magie.
Musique sacrée et musique du diable, ou tout simplement musique des hommes, qui parlent au coeur de chacun. Issu des rives boueuses du Grand Fleuve, du Deep South,
envoûtant et mystérieux, le blues a toujours accompagné la vie du peuple noir américain, écrivant sa propre histoire.
La ségrégation raciale a eu ses conséquences culturelles et musicales, puisque à l’exception de quelques pionniers comme le musicologue et future victime du Maccarthysme, Alan Lomax (1915-2002) – et avant lui son père, John A. Lomax – partis des décennies durant à la recherche des sources musicales de l’Amérique pour la Bibliothèque du Congrès, la recherche que l’on qualifie d’ethnomusicologique en matière de blues a longtemps été l’apanage d’européens.
De même, les renaissances du Blues dans les années 60 et 80, ont été pour beaucoup – paradoxe en apparence – le fruit des efforts de musiciens et d’un public blancs, passionnés.
Qu’importe !
Comme le chante si bien l’harmoniciste Charlie Musselwhite : «The Blues overtook me when I was a little child…»*
Philippe Besson

  • “Le Blues m’a envahi quand j’étais enfant…”

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