L’Editorial du président
Certamen bonum certavi
(j’ai mené le bon combat)
Un de nos communiqués titre : Vierges 0, Libre Pensée 2. La vierge de Publier doit se replier sur un terrain privé et les déménageurs sont à l’œuvre. La Vierge des Granitiers, prévue sur la voie publique à Brusvil à la place de Dinan doit s’installer ailleurs. C’est indubitablement un bon score pour un match qui n’aurait jamais dû avoir lieu. Est-il donc si difficile de respecter la loi de 1905 ? Pourquoi délibérément violer son article 28, parfaitement explicite ? Pourquoi cela ne se fit-il que dans les quinze dernières années ? De 1905 aux environs de l’an 2000, il n’y eut pas d’installation de symboles religieux en terrain public, et ni les catholiques, ni les juifs, ni les musulmans, ni les protestants, ni les orthodoxes, ni les hindouistes, ni les bouddhistes, ni les témoins de Jéhovah ne s’en portèrent plus mal, pas plus que les athées, agnostiques ou indifférents. Au contraire, cette abstention partagée assura la paix civile religieuse et garantit la liberté de pensée, ainsi que la célébration des cultes.
Évidemment, l’opération est avant tout politique, un certain nombre d’Elus considérant que l’affichage des racines chrétiennes de la France doit supplanter la laïcité. Elle s’est livrée sur le terrain du symbole, mais tout symbole a un sens profond. A bas la laïcité, c’est le fond de la pensée de ces Elus réactionnaires. Il était juste et nécessaire de livrer la bataille.
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